Assiste-t-on à un retour du modèle des assurances solidaires ? Destinées aux plus modestes, elles permettent une couverture minimale du risque à des prix abordables. Avec une adaptation aux nouveaux besoins : l’assureur affinitaire SFAM, leader européen de l’assurance pour la téléphonie mobile, le multimédia et les objets connectés propose par exemple une offre à 1€ par mois pour protéger son smartphone. Un modèle d’assurance très bon marché qui existe déjà dans certains secteurs, comme dans le domaine de la garantie locative, avec CNP Assurances.
Avec plus de 50 millions d’utilisateurs en France, le smartphone s’est imposé comme un outil indispensable de communication, de travail, à la fois présent dans la vie privée, le monde professionnel ou la gestion administrative. Pour autant, le fort niveau de complexité technique rend ces objets difficilement réparables par soi-même. Et ils ont une forte tendance à se briser rapidement, au moindre choc ou chute. De plus, leurs petites tailles font qu’ils sont faciles à perdre (ou à se faire voler). Enfin, malgré la démocratisation de leur usage au sein de la société, ils restent coûteux, notamment pour les derniers de modèle. Pour les millions de Français les plus précaires, la gestion et l’attention portées à leurs téléphones peuvent ainsi devenir une source de stress supplémentaire.
Pour toutes ces raisons, le modèle de l’assurance solidaire s’impose de lui-même, en permettant à tous de se prémunir contre les divers risques qui menacent nos couteaux suisses numériques. Que ce soit des garanties contre le vol, la casse, l’oxydation, mais aussi les communications frauduleuses, le but est de démocratiser la protection de ces objets. Ajoutons que le contexte de crise économique ainsi que la préoccupation de plus en plus pressante pour l’obsolescence programmée devraient accroître le développement de ce genre de pratiques, pour les smartphones comme pour d’autres objets technologiques.
Ce dispositif vient compléter les offres déjà portées par l’Etat à destination des plus précaires, comme la Complémentaire Santé Solidaire, une mutuelle qui ne coût qu’un euro par jour maximum, destinée à aider les personnes à faibles revenus à se soigner.