Alors qu’un colloque vient de se tenir à Paris sur les perturbateurs endocriniens, plusieurs experts ont partagé les nouveaux soupçons qui pèsent sur ces substances nocives : outre la diminution de fertilité, d’autres atteintes à la santé humaine sont désormais avancées.
Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques (phtalates, pesticides…) que l’on retrouve dans de nombreux produits du quotidien. Le plus connu d’entre eux, le bisphénol A, fait l’objet d’une réglementation contraignante : la France l’a fait bannir de la composition des biberons en 2011, et depuis l’année dernière il est interdit dans celles des bouteilles ou boîtes à usage alimentaire.
Les dernières constatations des chercheurs laissent penser que les perturbateurs endocriniens sont non seulement responsables des problèmes de fertilité chez l’être humain, mais qu’ils jouent aussi un rôle important dans le développement d’autres pathologies : atteintes sur le système immunitaire, impact sur le déclenchement de certains cancers, développement du diabète.
Si la France est décidée à mettre en place une législation plus contraignante, elle a pourtant du mal à rallier les autres pays européens à sa cause. Ségolène Royal a récemment annoncé avoir écrit à la présidence néerlendaise de l’Union Européenne pour demander à ce que le dossier des perturbateurs endocriniens soit traité dans les priorités.
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