Depuis la déclaration du Premier ministre le 14 octobre 2025, la réforme des retraites est officiellement suspendue jusqu’à la présidentielle de 2027. Cette décision, à portée économique et sociale majeure, ravive les débats autour de l’équité entre générations et du financement du système. Pour les retraités à venir, cette suspension représente bien plus qu’un simple report, elle modifie concrètement l’âge légal et les conditions de départ.
La génération 1964, première gagnante d’une suspension inédite
La réforme des retraites, adoptée en 2023, prévoyait un relèvement progressif de l’âge légal à 64 ans. Mais la suspension décidée en octobre change la donne. Cette mise en pause concerne toutes les générations nées entre 1964 et 1968, soit environ 3,5 millions de personnes. Ces futurs retraités pourraient partir jusqu’à trois mois plus tôt que prévu. « La mise en pause de la réforme des retraites de 2023 concerne en théorie toutes les générations nées entre 1964 et 1968, soit environ 3,5 millions de personnes. Elles pourraient partir trois mois plus tôt que prévu », précise Le Monde.
Pour la génération 1964, ce décalage est plus qu’un symbole : il consacre une exception dans le calendrier d’allongement du travail. Alors que la réforme devait imposer trois trimestres supplémentaires de cotisation, le gouvernement a gelé le seuil à 170 trimestres. Ainsi, les salariés nés en 1963 et 1964 conservent un âge légal de 62 ans et 9 mois, sans allongement de carrière. « Aucun relèvement de l’âge n’interviendra à partir de maintenant jusqu’à janvier 2028 », a déclaré le Premier ministre, cité par BFMTV. Ce choix, motivé officiellement par le « besoin de stabilité sociale », marque une pause stratégique dans l’application d’un texte toujours contesté.
Une mesure à coût élevé mais politiquement calculée
Le gel de la réforme des retraites n’est pas neutre sur le plan budgétaire. Le coût global de la suspension pourrait atteindre 400 millions d’euros en 2027. Une somme considérable, mais jugée supportable au regard des tensions sociales qu’une reprise immédiate aurait pu rallumer. D’après la CFDT, cette décision est « une vraie victoire des travailleuses et des travailleurs ». « Celles et ceux nés en 1964 ne verront pas leur âge légal augmenter à 63 ans », a souligné la centrale syndicale, saluant un geste politique envers les actifs proches de la retraite. Le gouvernement, lui, se veut pragmatique : il présente cette suspension comme un « gel temporaire » et promet que la réforme des retraites « reprendra son cours après la présidentielle ».
Mais derrière la décision technique se cache un enjeu électoral. Le calendrier, un gel jusqu’en 2027, laisse penser que l’exécutif cherche à éviter toute mesure impopulaire avant l’échéance présidentielle. Les syndicats et les économistes pointent le risque d’une « reprise brutale » du processus si la réforme devait redémarrer sans ajustement. Pour l’heure, la génération 1964 profite d’un répit, mais celui-ci reste suspendu à la conjoncture politique.
Les autres générations face à une incertitude persistante
Si la génération 1964 sort clairement gagnante de cette suspension, les cohortes suivantes, notamment celles de 1965 à 1968, demeurent dans le flou. Les écarts d’âge de départ pourraient aller de trois à neuf mois selon l’année de naissance. Les plus jeunes, notamment nés après 1968, risquent quant à eux de voir le calendrier de la réforme des retraites réactivé dès 2028, dans sa version la plus stricte. Le flou juridique persiste également sur la durée des cotisations. Pour l’instant, le gel à 170 trimestres est confirmé pour 2025-2027.
Mais la question de la compensation financière se pose avec acuité. Le déficit du régime général pourrait s’alourdir si le gel se prolonge. Selon Le Monde, cette pause « pourrait fragiliser la trajectoire budgétaire prévue par la loi de programmation ». Si les retraités de 1964 savourent un avantage ponctuel, les suivants observent avec prudence un dispositif dont la durabilité reste incertaine.








Et comment éviter la censure en donnant un nonos à la Gauche !!!
Mais ce qu’on donne ( provisoirement ) d’un côté on le reprend de l’autre. Et qui va payer ma bonne dame ?
Et bien les retraités moyens qui verront leurs impoôts et leurs CSG augmenter grâce à ce joli COUP DE PUTE de messieurs Bayrou et Lecornu en supprimant les 10% d’abbzttement fiscal sur les retraites ( abbattement soi-disant pour frais professionnels ce qui est totalement faux vu qu’il a été instauré pour compenser l’augmentation du coup de la vie des retraités qui eux payent ĺeurs mutuelles, leurs transports et leurs repas plein pot car ils ne beneficient plus de la participztion employeurs.
Mais éidement c’est toujours les mêmes couillons de francais moyens qui paient pour les autres.
Et ça tout le monde trouve ça normal.
Gouvernement de MERDE !!!