Les entreprises de mode ont fait un effort public ces dernières années pour instaurer des articles respectueux de l’environnement, abandonnant certains matériaux utilisés dans les vêtements ou les sacs à main ou essayant d’améliorer l’approvisionnement énergétique dans les magasins.
Une poignée explore maintenant de nouvelles voies de financement pour soutenir leur effort vers des objectifs plus stricts dans des domaines tels que les émissions de carbone. Les « obligations liées au développement durable » sont liées à des objectifs au niveau de l’entreprise, contrairement aux obligations vertes, qui financent des projets spécifiques.
Les deals à cinq et dix ans émis par la société privée Chanel, qui n’a commencé à publier ses résultats annuels qu’en 2017, ont marqué sa première incursion sur le marché obligataire, a déclaré son directeur financier Philippe Blondiaux.
Certains produits peuvent être utilisés pour des investissements, y compris dans des startups développant des alternatives aux plastiques ou au cuir.
Selon la structure de l’accord, Chanel devra également payer une taxe à l’échéance des obligations si elle ne répond pas à certains objectifs de réduction des émissions au sein de l’entreprise et de sa chaîne d’approvisionnement.
Chanel pourrait à nouveau exploiter le marché, a déclaré Philippe Blondiaux, ajoutant que la future stratégie de financement de la société serait sous forme d’obligations durables.
« C’est une étape logique … nous rendons (la stratégie de financement) cohérente avec la stratégie de l’entreprise, qui est centrée sur le chemin vers un modèle plus durable », a-t-il déclaré.
