Le géant du streaming prévoit de réduire et de compenser ses émissions de gaz à effet de serre d’ici la fin 2022. D’abords sur le plan interne, puis grâce à des investissements dans des projets « qui empêchent le carbone de pénétrer dans l’atmosphère ».
A l’ère où la plus grande partie des géants du numérique sont conscients de leurs impacts sur l’environnement, la plateforme de streaming Netflix veut elle aussi réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’ici la fin de l’année 2022. Afin d’atteindre la neutralité carbone, le géant de la VOD prévoit un plan en plusieurs étapes, s’alignant sur les ambitions de l’accord de Paris (limiter la hausse des températures à 1,5 °C), pour contribuer ainsi à la stabilisation du climat.
Pour ce faire, Netflix a détaillé sur son site, ce mardi 30 mars 2021, son plan en plusieurs étapes. L’entreprise veut d’abord réduire au maximum ses émissions en interne, puis, pour les émissions irréductibles, l’entreprise désire investir dans des projets « qui empêchent le carbone de pénétrer dans l’atmosphère ».
« D’ici la fin de l’année 2022, nous intégrerons des investissements dans la régénération d’écosystèmes naturels critiques pour atteindre le zéro net », a déclaré Netflix. « Ces projets, tels que la restauration des prairies, des mangroves et des sols sains, captent et stockent le carbone, en plus d’autres avantages ».
En 2020 Netflix a déclaré 1 100 000 tonnes d’empreintes carbone. La moitié est liée à la production physique de ses contenus (écriture, tournage, post-production…), 45 % provenaient des opérations corporatives (comme les bureaux) et des biens achetés. Les 5 % restants proviennent des services de cloud-computing comme Amazon web Services ou du CDN Open Connect.
En revanche, la plateforme ne compte pas les émissions liées à la transmission par Internet et aux appareils électroniques de ses abonnés. Or, c’est bien là que l’impact carbone de la plateforme est le plus important…