The Good Goods : un annuaire pour s’habiller éthique

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  • Publié le: mercredi 30 septembre 2020

La mode n’est pas en reste dans le combat éco-responsable. Le secteur du textile est en effet parmi les plus polluants de la planète, avec 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre émis chaque année. En réaction, de nombreuses marques du textile se sont lancées dans la course contre la pollution, entre le label « Made in France », le recyclage, les matières bio, la RSE au sein de chaque entreprise. Depuis trois ans, The Good Goods recense une centaine de marques éco-responsables dans son annuaire en ligne, d’après onze critères.

L’aventure a commencé il y a trois ans, quand Victoire Satto et son frère Thibault, deux jeunes niçois, ont lancé l’annuaire en ligne The Good Goods. Leur objectif : recenser les marques éco-responsables du textile, afin d’aiguiller le consommateur français vers des choix plus éthiques.

Les marques sont classées selon onze critères, divisé en quatre grandes préoccupations :

– l’humain, avec comme objectif le bien être des travailleurs « d’ici et du bout du monde », ainsi que du consommateur de façon inclusive, indifféremment de la morphologie, de la classe sociale, couleur de peau ou genre

– la nature : les marques doivent respecter l’environnement et la biodiversité (recyclage, upcycling, réparation)

– la transparence : la marque doit assurer une traçabilité évidente des matières utilisées

– l’amélioration : la marque doit s’inscrire dans une démarche continue d’amélioration de ses pratiques, sur toute sa chaîne de production).

L’annuaire permet ainsi de s’habiller de la tête au pieds, incluant même « une section joaillerie, une autre sur les protections périodiques, mais aussi quelques articles de sport et de yoga », selon Victoire Satto..

Des enjeux de taille

The Good Goods est une start-up à l’image de cette génération consciente des enjeux environnementaux et écologiques de notre monde actuel. Tout comme l’application Clear Fashion, elle permet de consommer mieux et plus éthique.

Cette prise de conscience est nécessaire : le textile est en effet un des secteurs les plus polluants de la planète, émettant 1,2 milliard de CO2 chaque année, (selon les chiffres de l’ADEME), soit environ 2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Des chiffres qui ne cessent d’augmenter et devraient atteindre 26% en 2050, si la forme de consommation actuelle n’est pas renversée.

Une catastrophe pour l’éco-système, d’autant que la production des matières premières (le coton notamment) exige, en plus, l’utilisation de pesticides et d’eau en abondance. La coloration nécessite souvent des produits chimiques et toxiques, sans compter le kilométrage des transports pour l’import/export. Mais « les choses changent peu à peu », selon Victoire Satto, qui se réjouit d’inscrire dans son annuaire « entre cinq et dix nouvelles marques chaque mois ».

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