Depuis plusieurs semaines les poumons de notre planète partent littéralement en feu. 160 000 hectares de la forêt amazonienne ont brûlé et c’est tout un écosystème qui est détruit jour après jour. Arbres, sols, terres, animaux, insectes… L’impact sur la Terre sera forcément considérable, et il est déjà trop tard.
85% des terribles incendies qui ont dévasté l’Est de la Bolivie sont sous contrôle depuis peu. Mais là où les feux sont passés, tout a été totalement ravagé. Plus de 160 000 hectares sont partis en cendres, emportant avec elles tout un écosystème.
« Une très grande tristesse »
A perte de vue, des terres sèches, des troncs calcinés, des mammifères brûlés vifs, des reptiles, des insectes : « C’est une catastrophe, nous étions venus il y a quelques jours quand il n’y avait pas les incendies, la nature était vivante. Il y avait des animaux, des plantes. Maintenant, voir que tout ceci est dévasté me procure une grande tristesse, une très grande tristesse », se désole Humberto Meilino. Ce volontaire était venu apporter son aide au parc naturel Otuquis, dans la région du Pantanal bolivien. Cette réserve de plus de 9 000km2 a en effet subi des dégâts sans précédents.
Un impact immédiat terrible… mais qui aura d’autres conséquences
Lors d’incendies de forêt comme ceux qui ravagent l’Amazonie, ce sont les petits arbres qui disparaissent, mais les plus imposant meurent souvent dans les années qui suivent. Or, ces grands arbres contiennent davantage de carbone et une fois brûlés, les forêts concernées par les feux contiennent 25% de carbone en moins que celles toujours intactes. Même 30 ans plus tard…
Les animaux survivant, devant la perte de leur environnement, disparaissent ou se déplacent. Tout comme les ethnies humaines vivant à proximité. L’impact de cette perte incommensurable n’est donc pas qu’immédiat. Dans les prochaines années, les villes devront s’attendre à une invasion d’animaux qui cherchent simplement à se nourrir, et de nombreux hommes seront obligés de quitter leurs villages, afin de rejoindre les villes.
Le Brésil refuse l’aide extérieure
Les fonds destinés à l’agence brésilienne de protection de l’environnement (IBAMA), ont été amputés de 95% depuis l’arrivée à la présidence de Jair Bolsonaro. Ce sont, en tout, 3,82 millions d’euros originellement destinés à la lutte contre les incendies qui manquent aujourd’hui cruellement.
Alors que le G7 a actuellement lieu à Biarritz, l’administration brésilienne refuse toujours toute aide politique et financière extérieure. Autant d’échecs diplomatiques qui mettent en péril cette partie de la planète, essentielle au reste du monde.
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