Impak Finance, l’agence de notation alternative, a publié le 19 février dernier sa dernière analyse. Elle a renoté les entreprises du CAC40 en utilisant une grille de critères RSE. Résultat : un classement complètement modifié. Et malgré une moyenne médiocre, il démontre pourtant que les grands groupes s’engagent de plus en plus en faveur du développement durable.
LVMH se trouve détrôné pour un temps du classement du CAC40. L’indice parisien a connu, la semaine dernière, une petite révolution verte avec le changement temporaire du classement de ses entreprises. La faute à l’agence de notation alternative Impak Finance. Elle souhaite démontrer mettre en lumière les engagements RSE réels des entreprises en leur accordant une note qui prend en compte des critères d’engagements sociétaux. Développement durable, transition énergétique, engagements sociaux, gouvernance responsable… Autant de sujets qui bouleversent l’ordre établi du CAC40 pour livrer un autre visage des grandes entreprises françaises.
L’automobile s’en sort bien, mais la note moyenne reste médiocre
En tête du classement, on retrouve Schneider Electric, Legrand et Danone. Ce top 3 est complété par Essilor Luxottica, Renault, Michelin, Vinci, PSA, le groupe hôtelier Accor et Bouygues. Ce classement livre deux enseignements : les entreprises qui communiquent le plus sur leurs engagements (comme les groupes de luxe LVMH et Kering) ne sont pas dans le top 10 ; et les entreprises industrielles liées à l’automobile performent mieux que ce que l’on pouvait attendre.
En revanche, le classement global dresse un bilan assez décevant. Avec une note moyenne de seulement 222/1000, les quarante plus grandes entreprises françaises s’avèrent être de mauvais élèves du développement durable.
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