Bonheur au travail : dans certaines entreprises, c’est une réalité

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Si les Français jouissent d’une réputation peu flatteuse de « râleurs », les études menées témoignent que nous sommes, bien au contraire, ...

Si les Français jouissent d’une réputation peu flatteuse de « râleurs », les études menées témoignent que nous sommes, bien au contraire, plutôt heureux au travail. Ce sont en tout cas les conclusions d’une enquête menée par le cabinet de recrutement international Robert Half, qui révèle que le bonheur au travail se conjugue avec les performances opérationnelles des entreprises. Aujourd’hui, Social Mag s’intéresse à Yubo, qui a obtenu la certification Happy at Work, accordée par Choose My Company.

 

Yubo : « Le premier français à émerger si fortement dans un milieu aussi concurrentiel »

 

En France, le score moyen du bonheur au travail est de 63,8, selon la notation du cabinet Robert Half. Sur une échelle de 0 à 100, le résultat est plutôt positif. Selon l’étude, les principaux éléments de la satisfaction professionnelle sont « le sentiment d’accomplissement » pour 49,2 % des sondés, la fierté d’appartenir à l’entreprise pour 46,6 % des personnes interrogées, et l’intérêt du poste pour 46,1 % d’entre elles. Une alchimie vertueuse que semble avoir atteint Yubo, la première plateforme sociale 100 % française, qui revendique aujourd’hui plus de 35 millions d’inscrits dans le monde. « Nous sommes le premier français à émerger si fortement dans un milieu aussi concurrentiel, ce qui est très stimulant au quotidien », affirme Alexis Benichoux, titulaire d’un doctorat et aujourd’hui Machine Learning specialist chez Yubo.

En effet, Yubo se positionne aujourd’hui en rival crédible des mastodontes du secteur, dont Facebook, Snapchat ou encore TikTok. Mais, il n’est pas facile de proposer une offre attractive dans un écosystème quasi-monopolistique, sauf à faire preuve d’une ingéniosité de tous les jours. Pour les équipes de Yubo, la stimulation intellectuelle et professionnelle quotidienne est au cœur de l’ADN de l’application, renforçant la motivation des collaborateurs. « C’est une chance de travailler dans un environnement en évolution permanente, avec un grand sens de la R&D et de l’innovation », explique Allison Feuvrier, Global Head of Growth chez Yubo.

 

La quête de sens crée le bonheur au travail

 

La quête de sens s’affirme aussi comme l’un des facteurs clés d’une organisation où il fait bon travailler. « La perspective de permettre aux gens de socialiser en ligne, particulièrement en cette période, est très porteuse », détaille Allison Feuvrier. En effet, Yubo a connu une croissance monumentale pendant les différentes expériences de confinement imposées par les gouvernements pour limiter la propagation de la Covid-19. Face à l’arrêt quasi-total des relations sociales physiques pendant de longues semaines, Yubo, comme les autres réseaux sociaux, se sont affirmés comme des palliatifs à la solitude en recréant des liens interpersonnels numériques, notamment pour les adolescents.

« Nous avons comptabilisé 290 % de temps de live en plus, 300 % de streamers supplémentaires et 60 % d’utilisateurs quotidiens en plus pendant les différentes périodes de distanciation sociale » détaille Sacha Lazimi, CEO et co-fondateur de Yubo à nos confrères du Journal de l’Économie. Un secours pour la population, alors que la hausse du sentiment de solitude pendant le confinement se confirment de plus en plus. « Nous avons pleinement pris conscience du rôle social de notre application pendant les épisodes de confinement », conclut Allison Feuvrier.

 

Ne pas brider les initiatives individuelles

 

La liberté accordée aux collaborateurs est aussi l’une des clés de réussite. Ne pas brider les initiatives individuelles, laisser les collaborateurs exprimer leur créativité et leur capacité d’innovation sont autant de facteurs de performance. « Pour atteindre nos objectifs ambitieux, une importante liberté est accordée aux collaborateurs qui laisse place à l’initiative et à l’innovation » se réjouit ainsi Alexis Benichoux.

Aujourd’hui, les effets d’une large liberté accordée aux collaborateurs sur les performances d’une entreprise sont connus. Une étude menée par le cabinet Oresys souligne que les entreprises les plus performantes sont aussi celles où l’environnement de travail est jugé comme le plus propice aux initiatives individuelles et à leur mise en œuvre concrète. De même, une majorité des collaborateurs les moins épanouis considèrent que leur entreprise souffre d’un manque de flexibilité.

Une vision que confirme Laurence Vanhée, Chief Happiness Officer chez Happyformance, qui explique que « le bonheur est plus une question de décisions que de gadgets » et que la recette gagnante repose sur la capacité du management à instaurer « la bonne équation pour les équipes : autonomie + responsabilité = bonheur + performance ». En bref, la verticalité des relations a vocation à s’effacer pour une horizontalité plus prononcée où, en fonction d’objectifs prédéfinis, chacun est libre d’agir comme il le souhaite. Une alchimie complexe mais qui, quand elle est atteinte, est bénéfique pour toutes les parties d’une entreprise.

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