Ce lundi 6 juin 2022 se réunissent, à Bonn, les représentants de 200 pays. L’objectif est de préparer la prochaine conférence climat COP27 qui se tiendra en novembre prochain en Égypte.
Alors que 77 départements français sont actuellement en alerte sécheresse, les représentants de 200 pays se réunissent pour préparer la prochaine COP27 qui aura lieu à Charm et-Cheikh, du 7 au 18 novembre 2022.
Il y a six mois, la COP26 de Glasgow, avait déjà réaffirmé l’objectif de maintenir le réchauffement climatique à 1,5°C alors que nous sommes déjà à 1,1°C, selon les derniers rapports du Giec. La COP26 enjoignait « aux pays de revisiter et renforcer leurs objectifs pour les aligner avec ceux de l’accord de Paris d’ici la fin de 2022 ».
Les experts climat de l’ONU (Giec) estiment que le réchauffement climatique pourrait atteindre +2,8°C d’ici 2050.
Or, de nombreux pays ne tiennent pas leurs engagements pour contenir le réchauffement climatique.
Ras le bol général et grandes attentes
Dans ce contexte écologique catastrophique, les sociétés s’inquiètent et attendent de plus en plus d’actions concrètes des gouvernements. « Il ne faut pas que Bonn soit juste un autre forum de discussions », a alerté l’Alliance des petits États insulaires (Aosis).
« Nous avons besoin de décisions et d’actions maintenant et il incombe à toutes les nations de faire des progrès à Bonn », a déclaré Patricia Espinosa, la patronne de l’ONU-climat.
Pour atteindre ces objectifs, elle espère que cette COP27 débouche sur « des mesures audacieuses et concrètes, soutenues par des plans spécifiques, pour réaliser l’ambition climatique urgente et transformationnelle nécessaire avant qu’il ne soit trop tard ».
Aosis exige de cette conférence de repartir avec « une vision claire de quand et comment sera appliqué le financement spécifique des pertes et préjudices ».
Car il y a actuellement « une déconnexion entre les preuves scientifiques d’une crise mondiale en préparation, avec des impacts climatiques inimaginables, et le manque d’actes », se désole Johan Rockström, directeur de l’Institut de recherches sur l’impact du changement climatique à Potsdam.
A Bonn, les représentants débattront aussi de l’aide des pays riches (les plus gros émetteurs), aux plus pauvres (les moins responsables du réchauffement climatique), pourtant en première ligne des impacts catastrophiques provoqués par les changements climatiques.
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