Le coût des sinistres de plus en plus chers auprès des assurances françaises

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  • Publié le: vendredi 5 novembre 2021

Le coût des sinistres en France pourrait doubler d’ici 2050, passant de fait, de 69 milliards d’euros entre 1989 et 2019 à 143 milliards d’euros dans une trentaine d’années.

La Fédération françaises des assurances (FFA) a publié le jeudi 28 octobre 2021, un rapport selon lequel le coût global des sinistres climatiques pourrait doubler par rapport aux trente dernières années.

Un réchauffement climatique qui va coûter très cher

Franck Le Vallois, directeur général de la FFA, a expliqué que : « cette augmentation de la masse assurable, du fait de la hausse des richesses, serait le premier facteur explicatif, en comptant pour un peu plus de la moitié de l’augmentation des sinistres. »

José Bardaji, le directeur statistiques et recherche économique de la FFA, a quant à lui, précisé que : »le développement d’une ville de 10 % par l’extension des zones construites, peut se traduire par une augmentation de 50 % du sinistre en cas de catastrophe ».

D’après cet expert, « Vient ensuite le réchauffement climatique, responsable d’un tiers de l’augmentation. Le reste de la hausse proviendrait des évènements extrêmes, liés à la variabilité naturelle du climat, et de la répartition des populations avec, par exemple, une concentration sur les bords des cours d’eau. »

De souligner encore : « par type de sinistres, les sécheresses deviendront de plus en plus fréquentes et leur coût pourrait tripler, à 43 milliards d’euros en cumulé d’ici 2050. »

Catastrophes naturelles en hausse, des prix qui s’affolent

José Bardaji, constate que les « inondations sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus coûteuses ». Leurs charges pourraient augmenter de 81 %, à 50 milliards d’euros.

Les tempêtes pourraient, quant à elles, augmenter le montant initial de 46 %, les submersions marines, de 133 %, pour atteindre 46 et 4 milliards d’euros.

Un scénario catastrophe qui, s’il s’avérait juste, voudrait dire que le réchauffement climatique atteindrait les +4 degrés d’ici 2100 par rapport à la période pré industrielle, soit un différentiel de +2,5 °C par rapport à l’objectif de l’Accord de Paris établi à +1,5°C.

Ce rapport est paraît peu de temps après celui publié par l’ONU et indiquant que les États doivent multiplier par 7 leurs ambitions et leurs efforts pour respecter cet accord.

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