Cosmétiques verts : Une start up récupère des déchets agricoles ou agroalimentaires pour en faire des cosmétiques

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  • Publié le: jeudi 1 décembre 2022

L’entreprise montpelliéraine Yifixia, engagée dans une démarche RSE, récupère des déchets issus de l’agriculture ou de l’agroalimentaire, afin d’en extraire les molécules pour fabriquer des cosmétiques comme du maquillage, des crèmes pour le visage ou encore du shampooing.

La start up Yifixia, créée il y a quelques mois seulement, en janvier 2022, suscite déjà la curiosité des grands fabricants de produits cosmétiques. La start up montpelliéraine est incubée à la fois au BIC Montpellier et à Agro Valo Montpellier a été lancée par Nicolas Gaboriaud-Kolar, chimiste en molécules naturelles et Rémi Prybylski, docteur en génie des procédés.

Innovation

La jeune entreprise récupère des biodéchets agricoles ou agroalimentaires, pour en fabriquer des produits de beauté qui « remplacent, à terme, les ingrédients issus de la pétrochimie, qui sont encore largement utilisés dans la fabrication de produits cosmétiques », explique Nicolas Gaboriaud-Kolar, le fondateur de l’entreprise.

« Certains, d’ailleurs, entraînent des problèmes de santé, chez certains consommateurs, des perturbations endocriniennes, des allergies, etc. Pars la redonner, parmi les déchets, qui finissent d’ordinaire à la poubelle, récupérés par l’équipe d’Yfixia, il peut y avoir, notamment des peaux d’oranges, que les fabricants de jus de fruits n’utilisent pas, ou des restes de branches de pommiers, abandonnés par des agriculteurs lors des tailles », explique-t-il.

« Des produits les plus sains possibles »

D’après lui, « de ces déchets ou ces épluchures naturelles, l’entreprise est capable d’en tirer différentes molécules, en utilisant des technologies d’extraction vertes. Nous utilisons de l’eau et de l’alcool, notamment ». « Yifixia pousse son engagement écologique vont tout jeter, ou presque, à la poubelle, quand ils ont fini de récupérer ce dont ils ont besoin. », poursuit l’entrepreneur. « La matière végétale qu’il nous reste, nous pouvons la redonner, par exemple, à l’agriculture qui nous l’a vendue, pour qu’il s’en serve pour de l’épandage. Pour qu’il puisse enrichir son sol, avec ses propres déchets. »

Un catalogue d’ingrédients verts sera proposé à partir de 2023 ou 2024 aux fabricants de cosmétiques. « Toutes les études du secteur montrent une réelle envie des consommateurs d’avoir des produits les plus sains possibles », s’enthousiasme l’entrepreneur. « On regarde de plus en plus attentivement la composition des produits cosmétiques », conclut-il.

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