Alors que le scandale Volkswagen est encore au cœur de l’actualité, l’Union Européenne vient d’annoncer cette semaine qu’elle allait imposer une nouvelle série de tests aux véhicules diesel pour leur homologation. Mais dans le même temps, Bruxelles a aussi décidé d’augmenter les seuls de tolérance pour les émissions d’oxyde d’azote.
Afin de mieux encadrer les véhicules diesel qui sont au cœur des préoccupations de nombreuses associations écologistes, l’Union Européenne avait décidé depuis plusieurs mois de faire entrer une nouvelle série de tests dans le processus d’homologation d’un nouveau véhicule : désormais, les constructeurs devront réussir un test de situation en conduite réelle en plus des tests de laboratoire. Une décision qui avait été motivée par un constat alarmant : en moyenne, les émissions en conduite réelle dépassent de 400% celles de laboratoire. Bruxelles a décidé qu’à partir de janvier 2017, la différence ne pourrait pas être supérieure à 110%, avec un objectif de seulement 50% de différence à l’horizon 2020.
Ces décisions contradictoires irritent déjà les représentants écologistes qui dénoncent la trop grande souplesse de l’Union Européenne à l’égard des constructeurs automobiles.