Reconversion professionnelle, un casse tête pour les français

  • Publié le: mardi 28 novembre 2017

Deux français sur trois souhaitent se reconvertir, mais un grand nombre dentre eux renoncent à face à la complexité des démarches.

Une étude menée au printemps dernier par la société de conseil AEF, rapporte que les français sont plutôt enclins au changement.

Les résultats sont frappants : 65 % des hommes et 62 % des femmes souhaiteraient faire une reconversion. Autrement dit, deux Français sur trois sont prêts à changer de travail, de métier, de voie, de secteur. Les moins de trente ans sont même 69% à y songer.

Autre enseignement à tirer de ce sondage, il apparaît que les cadres passent plus facilement à l’action quand il s’agit de reconversion. Un tiers d’entre eux s’est lancé, contre 23% de non-cadres.

Se rapprocher de ses valeurs

Il est vrai que l’on ne fait plus carrière dans la même entreprise toute sa vie aujourd’hui. Ce qui était courant il y a quelques décennies n’est plus le rêve des Français.

Parmi les raisons qui poussent au changement on trouve la volonté d’avoir un travail en phase avec ses valeurs (70 % des sondés), le sentiment d’ennui (36 %), ou la volonté de trouver une meilleure rémunération (27 %).

Pour un changement radical de vie (64 % de ceux qui ont déjà fait leur reconversion), en très peu de temps (moins d’un an), les Français sont prêts à entamer une formation et apprendre un nouveau métier.

La première motivation ne semble pas être l’argent, mais davantage l’envie de faire quelque chose en adéquation avec soi-même, avec « ses valeurs ». Et même si 28% des français se sont déjà reconvertis (soit un français sur quatre), beaucoup estiment qu’une reconversion est compliquée, et ne savent pas vraiment par où commencer.

Ne pas attendre d’être licencié

Le défi est souvent lancé suite à un événement professionnel majeur, comme par exemple un licenciement.

Or, faciliter cette reconversion professionnelle est tout l’enjeu de la réforme de la formation professionnelle que l’exécutif veut modifier.

Il est nécessaire de sensibiliser les salariés, en amont, quand ils sont en poste, et de les accompagner. Enfin, il faut informer davantage sur les secteurs, les métiers d’avenir, et essayer de se lancer vers des métiers d’avenir afin de ne pas voir ses efforts réduits à néant.

Avec les nouvelles technologies, on sait que nombre de métiers vont disparaître, et apparaître. Il faut être capable, en permanence, de pouvoir réorienter sa carrière professionnelle.

Et pour ceux qui finissent par se lancer, les résultats de ces reconversions sont positifs. Le sondage indique que 85% des sondés se sentent plus épanouis ou ont un meilleur équilibre de vie depuis leur changement radical de vie professionnelle.

 

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