Un rapport parlementaire se lance dans la lutte contre la malbouffe

  • Publié le: vendredi 28 septembre 2018

Afin de lutter contre la malbouffe, un rapport préconise de limiter la teneur en sel dans les aliments, ainsi que d’améliorer la qualité des repas dans les cantines scolaires, hôpitaux et Ehpad.  

 Le mercredi 26 septembre, le rapport parlementaire sur l’alimentation industriel a été présenté à l’Assemblée nationale. Élaboré à l’issue de 6 mois de recherches et d’auditions, il met en avant une série de propositions allant de l’éducation à l’alimentation, la publicité, la fabrication des produits, la lutte contre les inégalités sociales. Son objectif est d’arriver à encadrer davantage le secteur.

Parmi les mesures, on retrouve entre autres la révision des processus de fabrication tendant à limiter l’utilisation des additifs dans les aliments transformés et ultra transformés par les industriels. Ainsi, d’ici 2025, 48 additifs seront autorisés, alors qu’ils sont 338 aujourd’hui.

Les députés de la commission d’enquête se sont basés sur les additifs utilisés dans l’alimentation biologique pour élaborer cette nouvelle liste.

Autre cheval de bataille, la teneur en sel des aliments. Le rapport préconise l’institution réglementaire d’une limitation de la teneur en sel, sucre et acide gras. Ils se sont basés sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé pour établir l’échéancier qui doit voir diminuer progressivement la consommation des français en sel. On passerait ainsi de 10 à 12 grammes par jour à 5.

Responsabiliser les professionnels

L’éducation à l’alimentation étant l’une des mesures phares, le rapport propose d’en renforcer les enseignements en les rendant obligatoires dans les établissements scolaires dès le plus jeune âge.

Plus largement, c’est la restauration collective qui devra améliorer la qualité nutritionnelle de ses repas. Sont concernés, les milieux scolaires, mais aussi les hôpitaux et les maisons de retraite.

Afin de diminuer la malnutrition, les familles en situation de pauvreté et ayant des enfants à charge se verront attribuer une allocation délivrée par les caisses d’allocation familiale. Elle prendra la forme de coupons.

Enfin, pour permettre une meilleure visibilité sur les produits, l’étiquetage Nutri-Score sera rendu obligatoire sur tous les produits transformés ou ultra transformés produits en France. Lancé en novembre 2017, il permet de classer les produits selon leur qualité nutritionnelle. Il permettra également de faire mention de l’origine du produit et de sa proportion d’additifs.

Le rapport envisage la création d’un secrétariat général à l’alimentation pour suivre ces mesures.

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