La semaine dernière a été particulièrement difficile pour Facebook. Le réseau social se retrouve mêlé à une fraude qui met en cause la sécurité des données personnelles de ses utilisateurs, ainsi que leur détournement pour un usage frauduleux dans le cadre de la dernière élection présidentielle américaine.
Les données des utilisateurs de Facebook ont-elles été volées ? Et ont-elles servi dans le cadre d’une ou plusieurs fraudes électorales ? La justice anglaise a décidé d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur cette question. Pour cela, elle a perquisitionné, vendredi 23 mars dernier, le siège de Cambridge Analyta, basé à Londres. L’entreprise britannique est accusée d’avoir détourné les informations personnelles de près de 50 millions d’utilisateurs de Facebook. L’entreprise aurait ensuite utilisé ses données récoltées illégalement afin de mettre au point un outil informatique pour cibler des électeurs et ainsi influer sur la campagne présidentielle américaine de 2016. De plus, la justice anglaise soupçonne Cambridge Analytica d’avoir également pesé sur la campagne référendaire en faveur du Brexit, qui a aussi eu lieu en 2016.
La perquisition des locaux de la société a été mené par des employés du régulateur britannique ICO (Information Commissionner’s Office), un organisme gouvernemental à peu près équivalent à la CNIL française. Après avoir récupéré les données de l’entreprise, le ICO va devoir les analyser avant que la justice britannique ne décide des suites judiciaires à donner à l’enquête.
Laisser un commentaire