Réchauffement climatique : le monde n’est pas prêt à affronter les futurs méga-incendies selon l’ONU

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  • Publié le: lundi 28 février 2022

D’après l’ONU, des incendies sans précédents sont attendus d’ici la fin du siècle à cause du réchauffement climatique. Des catastrophes exceptionnelles auxquelles le monde contemporain ne serait pas prêt selon les Nations unies.

Un rapport publié mercredi 23 février 2022, par l’ONU-Environnement et le centre GRID-Arendal, indique que les derniers incendies californiens et australiens ne sont que les prémices d’une époque davantage encline à des feux extraordinaires.

Nombre d’incendies catastrophiques en hausse

Selon ces experts des Nation unies, les méga-feux naturels, accidentels ou provoqués sont de plus en plus fréquents et intenses : « Même en mettant en place les efforts les plus ambitieux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la planète subira une hausse dramatique de la fréquence des conditions favorisant les incendies extrêmes », estime le rapport.

D’après ce rapport, « même si le monde parvenait à limiter le réchauffement à +2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, objectif principal de l’accord de Paris, le nombre d’épisodes d’incendies catastrophiques comme ceux qui ont ravagé l’Australie pendant l’été austral 201962020 ou l’Arctique en 2020, devrait augmenter entre 9 et 14 % d’ici 2030, entre 20 à 33 % d’ici 2050, et entre 31 et 52 % d’ici 2100. »

Ces chiffres ne concerneraient habituellement que les méga-incendies qui ne se produisent qu’une fois tous les 100 ans et qui, devraient se produire beaucoup plus souvent à l’avenir. « Ce sont des événements à faible probabilité et cela accroît leur probabilité légèrement », précise Andrew Sullivan, l’un des auteurs du rapport de l’agence australienne CSIRO, ajoutant encore qu’« il est probable que les épisodes moins extrêmes augmentent tout autant ».

Quelles solutions ?

L’étude indique toutefois qu’en améliorant la gestion des « combustibles », le risque d’incendies peut être réduit, à défaut d’être éliminé.

Bien que « la réponse des gouvernements face aux incendies est mettre de l’argent au mauvais endroit », regrette dans un communiqué, Inger Andersen, la patronne de l’ONU-Environnement.

Le rapport propose un rééquilibrage au moyen d’investissements dans la prévention : « réduire les activités pouvant causer des départs de feux, mieux gérer les végétaux morts restés au sol, débroussailler autour des habitations, modifier l’aménagement du territoire… ».

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