En l’espace de quelques années, les moteurs de recherche solidaires se sont développés sur un concept fort : proposer aux consommateurs de technologies une alternative eco-responsable à Google.
Utiliser internet pour faire ses recherches, c’est pratique mais ça a un impact sur l’environnement. On estime qu’une seule recherche sur Google équivaut à un rejet de 4 g de CO2 dans l’atmosphère. Or, il y a environ 200 millions de recherches faites chaque jour sur le moteur de recherche américain. Et si le consommateur ne paye pas le service, Google gagne pourtant de l’argent grâce aux publicités que le moteur présente dans ses listes de résultats. De quoi faire de l’entreprise américaine la bête noire des principes de l’économie participative. Face à la multinationale, plusieurs moteurs de recherche alternatifs se sont développés autour de concepts eco-responsables.
Lilo, Ecosia, Sleio : ces noms ne disent rien à la majorité des usagers du net, et pourtant ces moteurs de recherche existent bel et bien. Ils proposent tous le même service : un moteur de recherche gratuit dont les bénéfices servent à financer des projets de développement durable. Pour cela, chacun a son modèle : Lilo et Sleio proposent à leurs usagers d’accumuler des points au fil de leurs recherches. Ces points sont ensuite convertis en argent pour être distribué aux causes choisies par les usagers. Ils comptent chacun de nombreuses ONG ou associations parmi leurs partenaires. Pour Ecosia, chaque recherche effectuée sert à financer le reboisement de la forêt amazonienne. Un projet ambitieux qui a déjà permis de replanter plus de 4 millions d’arbres.
Même si l’initiative présente des arguments responsables séduisants, les moteurs de recherche solidaires peinent encore à exister. Ils restent largement méconnus du grand public et ne touchent qu’une cible limitée sur le web car les utilisateurs restent majoritairement attachés au géant Google. Une goutte d’eau dans l’océan numérique.
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