Une nouvelle étude de l’institut Glassdoor révèle que les français sont nombreux à faire du présentéisme au travail. Une mauvaise habitude qui ne rime pas avec qualité de vie au bureau.
Un sur quatre : c’est le ratio des salariés français qui admettent être déjà restés au bureau « juste pour être bien vus ». Ce chiffre a été révélé début octobre, dans l’étude menée par Glassdoor. D’après les études, les salariés français sont focalisés sur l’aspect rigide des horaires de bureau. Ils sont 30% à penser qu’il est mal vu de quitter le bureau avant 18h. Toujours d’après l’étude, un français sur quatre estime également être gêné quand il arrive en dernier au bureau.
Pour Marie Mure-Ravaud, l’une des expertes de Glassdoor, c’est le management des entreprises françaises qui favorise ce climat anxiogène. D’après elle : « Les français partent avec un sérieux handicap : la culture managériale française valorise le présentéisme beaucoup plus que celle d’autres pays européens, comme le Danemark ou l’Allemagne. Les horaires à rallonge sont encore de mise en France, où les salariés sont encore nombreux à tenter de prouver leur motivation en arrivant tôt au bureau, et surtout en partant tard. »
La même étude révèle que ce présentéisme des salariés français ne rime pas avec un grain de productivité. Un salarié sur cinq travaille sur des tâches personnelles pour faire passer le temps au bureau. Et au final, les français sont 28% à estimer qu’ils seraient aussi efficaces en ne travaillant que quatre jours par semaine. Une piste de réflexion pour faire évoluer le modèle du travail en entreprise. Autre possibilité : le télétravail, qui séduit de nombreux salariés. Ils sont 27% à penser qu’ils seraient plus efficaces en télétravail.
