Vera, le robot qui remplace les recruteurs

  • Publié le: jeudi 26 juillet 2018

L’émergence de Vera souligne le recours croissant des employeurs à l’Intelligence Artificielle (IA) pour le recrutement.

Une start-up russe a créé un robot qui reprend le travail d’un recruteur et qui est utilisé pour interviewer des employés potentiels. De nombreuses multinationales, telles que Pepsi, l’Oréal ou Ikea ont été séduites par le concept.

Vera, le robot qui réalise jusqu’à 100 entretiens à la fois

Les co-fondateurs de Stafory (start-up basée en Russie), Vladimir Sveshnikov et Alexander Uraksin ont été inspirés par l’idée de créer Vera après avoir réalisé qu’ils perdaient souvent un temps précieux à appeler des candidats qui n’étaient pas intéressés par le travail proposé ou étaient démotivés par les difficultés à entrer en contact avec eux.

« Nous nous sommes sentis comme des robots nous-mêmes, alors nous avons pensé qu’il était préférable d’automatiser la tâche », a déclaré le co-fondateur Alexander Uraksin.

Vera fonctionne grâce à l’implantation d’une IA qui permet de limiter la liste des candidats aux seuls correspondants aux prérequis de l’employeur. Vera peut trouver des curriculums vitae la liste des cinq meilleurs sites d’emploi, appeler les employés potentiels et tenir des entrevues vidéo et téléphoniques. Pour les candidats qui sont intéressés par l’offre d’emploi d’une entreprise, Vera proposera une interview en ligne. En outre, Vera peut également supprimer les lettres de présentation et les CV en double, ainsi qu’assurer différents entretiens à la fois, que ce soit avec des caissiers ou des ingénieurs. Cela permet de réduire le coût et le temps de recrutement d’un tiers pour l’entreprise. L’entreprise affirme également que la sélection de Vera permet de traiter les 10 meilleurs pour cent des candidats.

Cependant, la proposition d’embauche d’un candidat continuera à se faire par le service RH de l’entreprise.

La prochaine grande avancée : marier recrutement et technologie

En février, LinkedIn a lancé une nouvelle fonctionnalité « InMail Scheduler » qui permet d’automatiser la première étape du processus de recrutement.

L’année dernière, Woo, une société américano-israélienne, avait lancé un chasseur de têtes, Helena, pour rechercher et trouver des candidats potentiels.

Arrive le moment où les recruteurs doivent commencer à expérimenter de nouveaux outils d’entretien et tirer parti de la puissance de l’automatisation et de l’intelligence artificielle pour réduire le temps et les coûts impliqués dans le recrutement.

Cela leur permettra on l’espère, d’éliminer les taches chronophages du recrutement, d’optimiser l’expérience des candidats et de se concentrer sur leur intégration dans l’entreprise. A moins que cela tue le lien humain…

 

 

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