L’idée peut prêter à sourire, et pourtant l’Union Française des Semenciers vient de publier un communiqué sur l’environnement et le changement climatique dans lequel elle propose une mesure simple et efficace : planter plus de gazon dans les villes pour lutter contre les pics de chaleur.
Si le gazon ne peut pas lutter contre le phénomène du réchauffement climatique, il peut néanmoins en limiter les effets, particulièrement en ville où les espaces verts sont peu nombreux. Ces dernières années, les spécialistes ont en effet remarqué lors des pics de chaleur estivale que des « ilots de chaleur » se formaient en ville : l’asphalte garde longtemps la chaleur, et les températures ont donc du mal à baisser la nuit. Autant d’inconvénients qui contribuent à diminuer le bien-être des habitants.
La solution proposée est simple, et elle présente l’avantage d’être peu coûteuse : la multiplication du nombre de pelouses dans les agglomérations. Le gazon offre une température moyenne 10 degrés inférieurs à l’asphalte, et il permet aussi de capter les émissions de CO2. Selon le communiqué : 10 000 m2 de gazon peuvent absorber les rejets de CO2 d’une trentaine de véhicules. Des avantages non négligeables qui plaident en faveur du gazon en ville.