C’est l’Agence fédérale américaine de protection de l’environnement qui a dévoilé la fraude : le groupe Volkswagen aurait truqué les émissions polluantes de ses véhicules diesel. Une accusation grave pour le groupe, qui va devoir rappeler les voitures concernées, et dont l’image de marque est désormais ternie.
La fraude concernerait 11 millions de véhicules des marques Volkswagen et Audi. Sur ces voitures, les autorités ont trouvé un logiciel qui permet de fausser les tests anti-pollution en affichant des mesures moins importantes qu’elles ne le sont en réalité. Si l’argument écologique se voit donc mis à mal, il en va aussi de la notoriété du groupe, dont le titre boursier a déjà perdu 35% de sa valeur en deux jours. Si l’enquête des autorités américaines débouche sur une mise en accusation, le groupe pourrait payer plusieurs millions d’amende.
En France, Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, vient d’annoncer qu’elle se saisissait du dossier. Dans un communiqué, elle annonce avoir mis ses services en relation avec l’agence américaine pour obtenir des informations plus précises sur la fraude en vue d’engager des actions.
Sources : site officiel.