Le magazine canadien Corporate Knights a récemment dévoilé son palmarès des entreprises les plus engagées en matière de RSE pour l’année 2016. Un palmarès qui fait débat à cause des entreprises qu’il récompense.
Le classement des entreprises les plus vertueuses en matière de RSE est devenu un enjeu économique de taille, notamment du fait que plusieurs agences de notation ont pris l’habitude d’insérer les critères de RSE dans leurs notes d’évaluation. Pourtant, le classement des 100 entreprises RSE 2016 du Corporate Knights vient de mettre à l’honneur quelques entreprises notoirement pointées du doigt par les ONG. Plus particulièrement, Renault et BNP Paribas ont fait l’objet de vives polémiques, la première à cause du non-respect des normes anti-pollution pour ses véhicules, et la seconde à cause d’investissements dans des centrales à charbon.
Ce classement annuel, pourtant l’un des référents en matière de RSE, a entraîné de vives réactions de la part de plusieurs associations. Il est sensé juger les efforts des plus grosses entreprises de la planète selon une liste de critères précis : la gestion durable de leurs ressources, leur politique salariale, leur responsabilité en matière de fiscalité, la nature de leurs investissements et le bien-être des salariés.