La situation a largement empiré en Chine, où une marée noire causée par le naufrage d’un pétrolier iranien n’en finit pas de progresser. Les nappes de pétrole recouvrent désormais plus de 300 km2.
La mer de Chine court un danger écologique sans précédent : le 14 janvier dernier, le Sanchi, un pétrolier iranien, a coulé en mer de Chine à 300 km de Shanghaï. Une semaine plus tôt, il était entré en collision avec un cargo. Il avait alors pris feu et brûlé pendant sept jours sans que les secours parviennent à stopper les flammes. Le navire a finalement sombré et repose désormais à 115 mètres de fond. Le pétrole continue de se déverser dans la mer mais la profondeur empêche une intervention pour stopper la fuite d’hydrocarbures. Selon l’Administration nationale des océans, qui suit la situation au plus près, la marée noire ne cesse de progresser : elle recouvrait 101 km2 le 18 janvier ; au 21 janvier, elle s’étendait sur 332 km2. C’est trois fois plus que la superficie de Paris (105 km2). Pour l’instant le gouvernement chinois a envoyé trois bateaux de gardes-côtes sur zone afin de suivre l’évolution de la situation. Le danger immédiat se situe dans les airs : la force des vents pourrait pousser la marée noire vers les côtes.
Les conséquences écologiques pour la mer de Chine vont être dramatiques, notamment pour le secteur de la pêche car c’est là que se situent de nombreuses zones de reproduction. La pêche en mer de Chine avait déjà été sévèrement touchée ces dernières années à cause de la pollution : la région est largement touchée par produits chimiques déversés par l’industrie chinoise.
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