Le président français a profité de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York pour prendre la parole et plaider en faveur d’un plus grand investissement pour le développement de l’Afrique, rappelant que le continent était plus que jamais fragile face aux dangers du réchauffement climatique.
Depuis la COP21 qui s’est tenue l’année dernière en France, François Hollande est devenu le monsieur environnement de la scène internationale, rappelant régulièrement la nécessité de prendre des mesures concrètes pour limiter le réchauffement climatique. Cette semaine à New York, il s’est exprimé devant les autres représentants des Nations Unies en faveur d’une intervention en Afrique. Ce continent, qui compte à lui seul 20% de la population mondiale, est non seulement le plus pauvre du monde, mais aussi celui qui est le plus exposé aux conséquences du changement de climat.
Pour combattre la fatalité, le président français prône une intervention des occidentaux à travers un Plan Afrique qui doit mener à des changements profonds à l’horizon 2020. Le président l’a déclaré à la tribune : « Ce n’est pas une solidarité que je sollicite, c’est un investissement mutuel qui sera bénéfique au monde entier. » Pour François Hollande, plusieurs chantiers sont particulièrement urgents, à commencer l’accès à l’électricité. Pour remédier à ce problème, le président entend développer des solutions issues des énergies renouvelables. Le projet a déjà été abordé lors de la COP21 et plusieurs pays se sont engagés à financer l’initiative. Le sujet devrait à nouveau être évoqué lors de la Conférence des Parties sur le climat qui aura lieu au début du mois de novembre prochain au Maroc.
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