Alors que la France assure la présidence du G7, un nouveau sujet fait son apparition dans les débats : la finance durable. Le gouvernement français souhaite l’inscrire à l’ordre du jour. Le but : rendre le capitalisme plus durable.
Chantilly accueille le G7, où les ministres de l’économie des pays les plus riches au monde sont réunis. A cette occasion, le ministre de l’économie français, Bruno Le Maire, va devenir le porte-parole de la finance durable. Le gouvernement français a annoncé qu’il souhaitait défendre une vision plus juste, plus responsable et plus durable du capitalisme. Dans l’optique de la transition énergétique, la France estime qu’il est urgent de réorienter les fix d’investissements pour financer une économie bas carbone.
Le ministère des finances a déjà précisé ses axes d’étude : accélérer sur la sortie du charbon, la « décarbonation » des portefeuilles d’investissements des sociétés de gestion, mais aussi la possibilité de mettre en place une taxonomie commune. Cette dernière idée permettrait d’avoir une classification précise et commune pour répertorier les activités économiques bas carbone. Cette taxonomie permettrait de mieux accompagner les investissements des entreprises privées et de piloter des projets de financements publics.
Pour être efficace, le débat devra avancer vite car la présidence de la France à la tête du G7 touche bientôt à sa fin. Le sommet des présidents des pays du G7 aura en effet lieu le 26 août prochain. En 2020, ce sera au tour des Etats-Unis d’assurer la présidence. La finance durable aura alors peu de chance de figurer en tête des sujets prioritaires pour le président Donald Trump.
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