Ultime rebondissement dans l’affaire qui oppose la mairie de Paris et l’exploitant des autolibs : la mairie a décidé, jeudi 21 juin, d’arrêter le service de véhicules en libre-service. Paris et les villes de la petite couronne sont concernées par cette décision.
Après sept ans d’existence, les petites voitures électriques grises du groupe Bolloré vont tirer leur révérence dans les rues de Paris et de la proche banlieue. C’est en effet ce qui a été décidé par le Syndicat Autolib Vélib Métropole, appelée à se prononcer le jeudi 21 juin sur l’avenir de ce service. Malgré les investissements et le déploiement de stations dans la petite couronne, ce service de location de véhicules électriques n’a pas séduit et le nombre de locations est insuffisant pour le maintenir. Cette décision a été précipitée par la facture de 233,7 millions d’euros présentée par le groupe Bolloré, en charge du service des autolibs. Il réclame cette somme pour couvrir le déficit important essuyé par le service.
Face à cette décision de la ville de Paris, le groupe Bolloré compte faire appel et aller au tribunal. De son côté, la mairie de Paris a déjà signalé que les places de stationnement laissées vacantes par la fermeture des stations d’autolibs seront réservées aux parisiens et franciliens propriétaires de voitures électriques.
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