Les bus verts font entrer les énergies renouvelables dans les transports commun

  • Publié le: mercredi 22 février 2017

Avec la Loi de Transition Energétique, les transports en commun vont devoir rapidement se mettre aux nouvelles normes. Parmi les mesures prévues, il est notamment question de rajeunir la flotte des bus français en adoptant des véhicules propres qui utilisent les énergies renouvelables. L’objectif : atteindre 100% de bus verts d’ici 2025. Dans certaines villes de France, des bus nouvelle génération ont déjà commencé à rouler.

Le 12 janvier dernier, l’un des décrets de la Loi de Transition Energétique est entré en vigueur, concernant notamment les transports en commun. Dans le viseur de ce nouveau décret, on trouve notamment les bus. Aujourd’hui, la majorité des agglomérations françaises rencontrent des problèmes de pollution aux particules fines qui dégradent la qualité de l’air et entraînent des problèmes de santé publique. Or les régies et syndicats de transports en commun sont régulièrement pointés du doigt par les associations qui jugent qu’ils n’investissent pas assez dans les énergies renouvelables. Le décret du 12 janvier veut donc mettre un coup d’accélérateur à la rénovation des flottes de bus dans l’hexagone. D’ici 2020, toutes les flottes de transports publics de plus de vingt véhicules devront acheter au moins 50% de véhicules à faible émission ; l’objectif passe à 100% pour 2025.

Parmi les véhicules à faible émission, on trouve plusieurs types de bus verts fonctionnant sur la base des énergies renouvelables. Certains modèles ont déjà séduit des agglomérations françaises, c’est notamment le cas du Businova conçu par l’entreprise albigeoise Safra. Ce bus nouvelle génération est le premier bus multi-hybride fabriqué et homologué en France. Son moteur fonctionne grâce à un double système, électrique et hydraulique. Il est complété par un moteur auxiliaire qui fonctionne au diesel et qui peut prolonger l’autonomie du bus si besoin. Grâce à ces trois sources d’énergies renouvelables complémentaires, les bus verts affichent une autonomie de 200 km tout en consommant trois fois moins d’énergies qu’un bus traditionnel. Ce modèle très innovant est actuellement testé sur une ligne marseillaise, et il a déjà été commandé par Castres et Périgueux qui veulent aussi mettre en service ce bus vert.

Avec les dispositions de la Loi de Transition Energétique, le renouvellement du parc de bus français va devenir un véritable enjeu pour les agglomérations. Et au-délà de la seule question de css bus verts, c’est bel et bien tout le système des transports en commun qui est en train d’être repensé pour intégrer les problématiques environnementales.

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