Le cabinet de recrutement Birdeo a dévoilé les résultats de sa seconde étude sur les cadres RSE en France. Même si beaucoup de points positifs ressortent, ces cadres d’un nouveau genre sont encore mal reconnus.
Pour la seconde année, Birdeo a lancé une enquête auprès des cadres RSE français pour faire un état des lieux de leur profession. Globalement, les cadres RSE commencent à avoir une meilleure visibilité en entreprise, et ils sont là par vocation. La moitié de ces cadres se voient d’ailleurs faire toute leur carrière dans cette spécialité. C’est aussi un secteur qui réussit mieux aux femmes puisque la différence de salaire y est moindre : seulement 3% d’écart de salaire contre 21% de moins pour les autres cadres.
Malgré ces points positifs, l’étude souligne une certaine précarité des cadres RSE. Ils sont moins nombreux à être en CDI : 75% seulement contre 86% pour les cadres standards. Dans le secteur public et l’associatif, le chiffre chute même à 39%. Autre point noir : sur 650 cadres interrogés, l’étude recense 500 métiers différents. Un manque de cohésion qui s’explique par deux facteurs : les cadres RSE ou DD ajoutent cette casquette à leur cœur de métier ; par ailleurs le secteur n’est pas encore bien structuré, ce qui empêche les postes d’être clairement définis.