L’appel à inscrire le droit des femmes à l’avortement dans la charte de l’UE intervient un jour après que le parlement a élu Roberta Metsola, une opposante à l’avortement, à sa présidence.
Le président Macron a déclaré le 19 janvier qu’il ferait pression pour que le droit à l’avortement et la défense de l’environnement soient ajoutés à la Charte des droits fondamentaux de l’UE, alors que la France assume la présidence tournante du bloc.
« Nous devons mettre à jour cette charte pour être plus explicite sur la protection de l’environnement, la reconnaissance du droit à l’avortement« , a déclaré Emmanuel Macron aux législateurs du Parlement européen à Strasbourg, dans l’est de la France.
« Ouvrons librement ce débat avec nos concitoyens… pour donner un nouveau souffle au pilier du droit qui forge cette Europe des valeurs fortes« , a-t-il déclaré.
L’appel à inscrire le droit des femmes à l’avortement dans la charte de l’Union européenne, ratifiée par les États membres en 2000, intervient juste un jour après que le parlement a élu à la présidence la maltaise Roberta Metsola, farouche opposante à l’avortement.
Emmanuel Macron a néanmoins félicité Roberta Metsola pour son élection dans son discours d’ouverture, reconnaissant sa foi en « notre Europe, cette Europe soutenue par les valeurs qui nous lient et nous unissent« .
Il a également exhorté les législateurs à accepter « cette tâche qui est la nôtre, et sûrement celle de notre génération, de répondre profondément au renouvellement de ses promesses« .