La vague des before work a déferlé sur la France depuis le début d’année 2016. Après un départ mitigé, la mode de ces ateliers matinaux commence à prendre forme et le modèle d’un nouveau type de réseau professionnel émerge doucement sur le marché français de l’emploi.
On connaissait les after work, voici les before work. Dans une ambiance décontractée et conviviale, ces petits déjeuners proposent de mettre en relation des professionnels pour un moment d’échange privilégié. Au menu : café, croissants mais aussi ateliers sur les nouvelles méthodes de co-working, de management et de détox digitale. Tous les sujets en rapport avec le bien-être au travail et avec l’épanouissement sont abordés, mais il faut se lever tôt : les ateliers ont généralement lieu en semaine, de 6h30 à 9h00.
Le phénomène, tout droit venu des pays anglo-saxons, a eu un peu de mal à séduire la France au début. Mais désormais, l’offre s’est élargie et elle s’est spécialisée. On ne parle plus de petits-déjeuners généraux mais d’ateliers centrés sur certains secteurs d’activités ou certains métiers particuliers. Les béfore work ont donc gagné en pertinence mais aussi en efficacité avec un argument imparable pour séduire les salariés français : ils permettent de rencontrer d’autres professionnels et de travailler son réseau. D’ailleurs, ce sont souvent les before work centrés sur le monde de l’entreprenariat qui rencontrent le plus de succès, à l’image de She Is Morning, un before work au féminin qui s’intéresse particulièrement à l’épanouissement des femmes en entreprise.
Avec une offre qui gagne en pertinence, le before work parvient désormais à s’inscrire dans le paysage de l’emploi français. Certains proposent même des privatisations aux entreprises qui ont envie d’offrir à leurs salariés un nouvel espace d’échanges. De quoi révolutionner le management en replaçant le dialogue au cœur de la stratégie de gouvernance.
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