Le plastique n’a plus la côte chez les investisseurs

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Il y a encore dix ans, les investisseurs ne pouvait se lasser d’emballages en plastique, s’arrachant les entreprises fabriquant des ...

Il y a encore dix ans, les investisseurs ne pouvait se lasser d’emballages en plastique, s’arrachant les entreprises fabriquant des sacs, des films et des contenants en plastique, de la nourriture ou encore des médicaments, attirés par des flux de trésorerie fiables et des perspectives de consolidation.

Mais maintenant, le secteur n’est plus tout à fait en vogue. Ce renversement illustre à quel point le monde de l’investissement s’est recalibré en quelques années, les facteurs environnementaux devenant des éléments d’influence ou à l’inverse des disjoncteurs.

« Aucune entreprise d’emballage plastique ne passerait notre contrôle ESG interne » a déclaré Marcus Brennecke, co-responsable de l’équipe de conseil en investissement d’EQT.

« Bien que nous ayons investi dans des sociétés d’emballages en plastique dans le passé – nous avons possédé Faerch Plast de 2014 à 2017 – nous ne le ferions plus aujourd’hui. »

Ces risques ESG – environnementaux, sociaux et de gouvernance – incluent les nouvelles règles de l’UE qui doivent être introduites l’année prochaine, exigeant que les emballages soient réutilisables ou recyclables d’ici 2030.

Les investissements en capital-investissement dans le secteur mondial de l’emballage en plastique ont déjà ralenti ces dernières années, avec des valeurs de transaction combinées en 2016-2020, de 1,3 milliard de dollars, soit un tiers de moins que les cinq années précédentes, selon les données de Refinitiv.

Se distinguer sur la durabilité

Mais cela ne signifie pas pour autant la fin de l’emballage plastique, et les entreprises l’ont bien compris.

C’est d’autant plus vrai quand aucun substitut comparable n’a été trouvé pour les produits de grande consommation comme la nourriture.

Mais les investisseurs traquent les entreprises éco-engagées. La tendance à la durabilité devient un facteur décisif.

Les entreprises qui se distinguent avec l’efficacité des matériaux, les cycles de matériaux vertueux et l’empreinte écologique la plus positive possible gagneront. A l’inverse, les entreprises qui échouent dans ce défi perdront considérablement de leur valeur.

 

 

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