Une ONG allemande vient de dévoiler la liste d’experts en nutrition qui ont accepté de défendre les produits light de Coca-Cola en échange d’importantes sommes d’argent. Une information qui vient à nouveau ébranler la politique de communication du groupe américain autour de ses sodas allégés.
Ce n’est pas la première fois que Coca-Cola se retrouve au cœur de la tourmente. Durant l’été 2015, le journal américain le New York Times avait publié une enquête remettant en cause les différents sodas allégés vendus par le groupe. Des sodas loin d’être meilleurs pour la santé que le soda classique, et qui sont pourtant défendus publiquement par des experts en nutrition. Le New York Times avait réussi à se procurer une liste d’organisations et d’experts qui avaient accepté, contre rétribution, de s’exprimer en faveur de ces sodas allégés.
L’ONG allemande Foodwatch vient de publier une liste semblable, mais ciblant cette fois les experts européens. On retrouve plusieurs organisations françaises qui ont touché des sommes importantes en échange de leur prise de parole. Parmi eux : la fédération Française des Diabétiques, l’université de Poitiers ou encore l’Association des diététiciens nutritionnistes. Tous ont prétendu que les sodas à base de faux sucres (le Coca Light, le Coca Zéro ou le récent Coca Life à base de stévia) étaient meilleurs pour la santé que la version standard.
Outre la question de la rémunération, l’ONG souligne que ces prises de parole n’ont pas tenu compte des plus récentes études menées sur les faux sucres. Non seulement les édulcorants n’ont pas d’effet bénéfique sur l’organisme, mais une étude de l’Inserm conclut même que le risque de développer un diabète de type 2 est plus élevé en consommant ces boissons « light » qu’en buvant les sodas habituels.