La France se positionne en haut de l’échelle au niveau de la mixité de ses conseils. Au programme rajeunissement et féminisation de ses participants.
Une France en transformation. A l’occasion de la journée des administrateurs qui s’est tenue le mercredi 17 octobre, Agnès Touraine, présidente de l’Institut français des administrateurs (IFA) a tenu à dire que « la gouvernance des organisations françaises était une des meilleures au monde ». Et cela tombait très bien puisque c’était le sujet de cette journée. « La gouvernance de demain ».
Madame Touraine a par ailleurs ajouté que « la loi Copé-Zimmermann a fait éclater le old men club, et on est arrivé à un renouvellement complet des conseils d’administration ».
La féminisation des boards français s’est conjuguée à celle de l’internationalisation des profils. La France est sur la première marche du podium pour la mixité de ses conseils d’administration.
Une étude de IFA-Ethics & Boards a fait mention de 30 % d’administrateurs étrangers au sein du SBF 120 (indice qui regroupe les 120 plus grosses valeurs de la Bourse de Paris). Londres se positionne tout juste devant.
Même si l’âge moyen des administrateurs semble relativement élevé puisqu’il s’affiche à 58,6 ans, il est l’un des plus jeunes et recense le plus fort taux d’administrateurs de moins de 40 ans.
Concernant la rémunération, la France dispose du plus faible taux de rémunération des membres de ses conseils d’administration. A titre comparatif, en France la moyenne s’établit autour de 55 000 euros, quand l’Allemagne affiche une rémunération de 100 000 euros.
Pourrait-on y voir une corrélation entre revenus plus faibles et féminisation ?