La célèbre maison de mode britannique Burberry se retrouve en pleine tourmente médiatique suite à la révélation d’une destruction massive des articles invendus de la marque. Si Burberry n’est pas la première marque à être pointée du doigt à cause de cette pratique, elle relance en tout cas le débat sur la destruction systématique des articles invendus.
En février 2018, la marque Celio avait suscité l’indignation parmi ses consommateurs quand la destruction d’une grande partie de son stock d’invendus avait été rendue publique. Pourtant, ce principe de destruction des invendus n’est pas nouveau, et pour les marques, il est légitimé par le besoin de vider son stock d’articles sans faire perdre de la valeur à ceux qui sont vendus en magasins. Un argument qui a beaucoup de mal à passer auprès des consommateurs et des associations qui estiment que d’autres solutions pourraient être trouvées.
L’affaire est encore relancée en ce début de mois de juillet car la marque Burberry vient d’être épinglée à son tour pour destruction d’un stock d’invendus. La marque aurait détruit pas moins de 20 000 exemplaires de son trench iconique, soit une perte de 31 millions d’euros. Une information qui a suscité la colère du ministre de l’environnement britannique qui a qualité cette pratique de « scandaleuse ».
En France, l’affaire a fait réagir, et elle relance le débat autour de l’interdiction de la destruction des stocks d’invendus. Depuis le début d’année en effet, Emmaüs demande au gouvernement français de légiférer pour interdire cette pratique et appliquer désormais la loi anti-gaspillage au secteur de l’habillement.