La COP25 qui se tenait à Madrid a refermé ses portes, dimanche 15 décembre. Malgré les attentes qui entouraient ce rendez-vous crucial, les responsables des états ne sont parvenus qu’à un accord restreint. Plusieurs sujets, notamment en ce qui concerne le marché carbone, restent indécis.
La COP25 avait mal commencé. Après avoir été rapatriée à Madrid alors qu’elle devait être organisée au Chili, la grande réunion annuelle pour la lutte climatique devait concrétiser l’Accord de Paris en apportant plusieurs précisions sur les engagements de l’Accord. Mais après presque deux semaines de négociations, aucune avancée significative n’a été faite.
Les responsables politiques devaient notamment se mettre d’accord sur les règles d’encadrement des marchés carbone. Aucun accord n’a été trouvé, et les principaux pays pollueurs ont retardé les négociations en voulant introduire des dispositions moins contraignantes. La décision est donc reportée à la fin d’année 2020.
Le texte final appelle à engager des « actions urgentes » pour limiter le réchauffement climatique à +2°C, et éventuellement +1,5°C. Mais il n’offre aucune disposition précise. Et la sortie imminente des Etats-Unis de l’Accord de Paris risque de compliquer encore la marge de manœuvre pour la future COP26.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, n’a pas caché sa déception : « La communauté internationale a perdu une occasion importante de faire preuve d’une ambition plus grande en matière d’atténuation (réduction des émissions de gaz à effet de serre), d’adaptation et de financement de la crise climatique. »
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