Le doggy bag, c’est ce sac qui permet aux clients des restaurants d’emporter leurs restes chez eux. Un geste loin d’être ancré dans les habitudes des consommateurs français malgré sa popularité aux Etats-Unis. Et pourtant, ça pourrait bien changer sous l’impulsion des restaurateurs.
Les trois jeunes fondateurs de la start-up Take Away peuvent se vanter d’avoir pris de l’avance sur la loi anti-gaspillage alimentaire. Depuis mars dernier, ils proposent aux restaurants de Lyon d’adopter le doggy bag avec deux options : la box pour les restes alimentaires ou le sac à bouteille pour emporter la bouteille de vin non finie. Plusieurs restaurateurs se sont rapidement laissés séduire par cette astuce qui permet de lutter intelligemment contre le gaspillage alimentaire tout en proposant un service supplémentaire à la clientèle. A Paris, l’initiative a pris aussi depuis la semaine dernière et le lancement d’une « box antigaspi ». Près de 200 restaurants ont déjà rejoint le projet, et proposent désormais le doggy bag aux clients.
Si le principe est longtemps resté étranger en France, il est désormais dans l’air du temps. Les consommateurs, plus jeunes, sont assez familiers du concept, et pour les autres l’idée fait son chemin grâce à deux arguments : la lutte contre le gaspillage alimentaire qui est devenue une nécessite ; et l’attractivité économique puisque le doggy bag est un service gratuit qui permet à chacun de finir son assiette à la maison.