La Fondation APRIL a publié, début juillet, son baromètre sur l’hyperconnexion. Les Français, plutôt mauvais élèves sur le sujet, sont de plus en plus connectés. Or, cette tendance a un impact direct sur la santé.
« Hyperconnexion : quel impact sur la santé des Français ? » La Fondation APRIL s’est penchée sur la question. Elle vient de dévoiler les résultats de son nouveau baromètre, réalisé en partenariat avec l’institut BVA. Elle observe que les Français sont de mieux en mieux équipés. Et qu’ils sont surtout plus dépendants de leurs objets connectés. 73% des Français se disent d’ailleurs dépendants de leurs outils connectés. Ils passent en moyenne 4h30 par jour devant les écrans, soit 8 minutes de plus qu’en 2018. Chez les cadres, le chiffre explose même pour atteindre 6h03 par jour. La connexion concerne d’abord la vie professionnelle (3h36) et ensuite la vie personnelle (2h25).
Cette hyperconnexion entraîne un phénomène de dépendance : 10% des Français interrogés pour l’étude déclarent ne pas pouvoir passer une heure sans être connecté. La situation est d’autant plus préoccupante que les Français sont pourtant de mieux en mieux informés sur les risques liés à l’hyperconnexion. Ils sont 72% à penser que limiter leur temps passé sur les écrans serait bénéfique pour leur santé. Les Français interrogés reconnaissent d’ailleurs que l’hyperconnexion a plusieurs impacts négatifs sur leur santé, à commencer par la vue et le sommeil.
Du côté des solutions, les Français plébiscitent la communication orale directe pour remplacer les emails entre collègues. Ils sont ainsi 45% à préférer se déplacer au bureau plutôt que d’envoyer des mails. Ils sont aussi 36% à penser que l’envoie de mails professionnels hors des horaires de bureau doit être limité. Enfin, ils sont désormais 16% à se prononcer en faveur de journées sans emails. Ce chiffre a doublé par rapport à 2018.