Le Groupement national des Garages Solidaires séduit de plus en plus d’automobilistes français. Grâce à ce nouvel exemple d’économie solidaire, ils peuvent réparer leurs véhicules à moindre frais en effectuant les travaux eux-mêmes sous la supervision d’un garagiste professionnel.
Réparer sa voiture soi-même, ce n’est pas nouveau. Mais le faire avec des outils professionnels et un garagiste expérimenté comme guide, c’est nouveau. C’est ce concept que propose le Groupement des Garages Solidaires (GGS) qui regroupe déjà 36 garagistes répartis dans toute la France. Le GGS a vu le jour il y a déjà cinq ans en se fondant sur un constat : les automobilistes avec de faibles revenus ont beaucoup de mal à entretenir correctement leur véhicule. Or, rouler avec une voiture qui rencontre des problèmes techniques peut entraîner des accidents. A partir de là, le GGS s’est développé sur un modèle d’économie solidaire : permettre à chacun d’effectuer les réparations et l’entretien de son véhicule à moindre frais mais en toute sécurité.
En ce qui concerne les tarifs, l’automobiliste paye un abonnement annuel de 15 euros (cet abonnement devient gratuit en 2017) puis paye 22 euros de l’heure pour la location d’un pont-élévateur s’il en a besoin. Les pièces de rechange nécessaires sont trouvées grâce à un réseau national de pièces d’occasion, ce qui permet là encore de faire des économies sur la facture finale. Pour les travaux proprement dit, chaque automobiliste a à disposition les outils du garage, et surtout il travaille sous la supervision d’un garagiste professionnel. De la simple vidange au changement de moteur ou de boîte de vitesse, tous les travaux peuvent ainsi être effectués.
Si au départ le GGS attirait surtout des particuliers bricoleurs, au fil des années la clientèle a évolué. De plus en plus d’automobilistes sont séduits par les tarifs attractifs de cette démarche éco-responsable. Une manière d’augmenter la longévité de son véhicule tout en faisant du bien au porte-monnaie.