Greenpeace dénonce encore le manque de sécurité dans les centrales nucléaires

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Le manque de sécurité dans les centrales nucléaires est devenue l’une des obsessions de l’ONG Greenpeace ces dernières années. Régulièrement, ...

Le manque de sécurité dans les centrales nucléaires est devenue l’une des obsessions de l’ONG Greenpeace ces dernières années. Régulièrement, les militants de l’association pénètrent illégalement dans les enceintes nucléaires pour faire la preuve de leur vulnérabilité et réclamer des pouvoirs publics une réelle prise en charge de la question sensible du nucléaire civile. Cette semaine, l’ONG est intervenue sur le site de Cattenom, en Moselle, afin de soulever la question des piscines de combustibles usés, des cibles particulièrement vulnérables selon Greenpeace.

Quelles sont les zones les plus sensibles dans une centrale nucléaire ? Hormis le réacteur, la piscine de combustibles usés est l’un des lieux les plus stratégiques du fait de la forte concentration de combustible mais aussi à cause de l’absence d’enceintes de confinement renforcées. En début de semaine, c’est cette faille de sécurité que des experts mandatés par Greenpeace ont dénoncé dans un rapport dont seulement certains passages ont pour l’instant été rendus publics. Les experts affirment ainsi qu’EDF, responsable de la gestion du parc nucléaire civil français, n’a pas pris les mesures suffisantes pour protéger ces piscines de combustibles usés. Ces zones sont plus vulnérables que d’autres et elles représentent donc un danger potentiel pour la population.

Afin de faire la preuve de cette vulnérabilité, huit militants de Greenpeace ont pénétré illégalement dans la centrale de Cattenom, en Moselle, très tôt dans la journée de jeudi 12 octobre. Bien qu’EDF affirme que les militants n’ont pas pu pénétrer dans l’enceinte de la centrale, des photos mises en ligne sur les réseaux sociaux montrent bien des militants postés au pied du bâtiment en train de tirer des feux d’artifice pour alerter la sécurité. Cette nouvelle opération de communication de Greenpeace met EDF dans l’embarras, particulièrement en période d’état d’urgence où la sécurité des centrales nucléaires est devenue une préoccupation prioritaire.

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