Si l’on sait que la pollution a un impact négatif sur la santé humaine, les études peinent encore à démontrer l’implication directe sur des maladies précises. Un premier pas vient d’être franchi grâce à une étude américaine qui démontre le rôle joué par les particules fines sur la santé des êtres humains.
Rarement une étude a été menée à une aussi grande échelle. Ce sont quelques 9,8 millions de personnes qui ont été utilisées comme échantillon pour une étude épidémiologique sans précédent. Le but : démontrer que l’exposition aux particules fines aggrave les cas de maladie neuro-dégénérative chez les êtres humains exposés. En particulier, les chercheurs ont étudié le lien entre la pollution de l’air et des maladies comme Parkinson ou Alzheimer. Pour la maladie de Parkinson, l’exposition aux particules fines augmente les risques d’hospitalisation de 8% ; la statistique monte à 15% de risque pour la maladie d’Alzheimer.
Si l’étude ne permet pas encore de démontrer le lien entre pollution aux particules fines et déclenchement des maladies, elle pointe au moins du doigt un facteur d’aggravation qui met en danger la santé publique.
Laisser un commentaire