Les Amis de la Terre accusent Amazon de pratiques commerciales trompeuses

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L’association écologique Les Amis de la Terre a saisi la Direction générale de la concurrence après avoir constaté les nombreuses ...

L’association écologique Les Amis de la Terre a saisi la Direction générale de la concurrence après avoir constaté les nombreuses infractions au droit de la consommation et de l’environnement commises par Amazon.

 C’est à la suite de la diffusion d’un reportage sur Amazon sur une chaine télévisée allemande que l’association a été alertée. Des salariés indiquaient détruire les invendus ainsi que les produits retournés par les clients, alors même que ces derniers étaient en état de marche, ou présentaient de légers défauts.

Suite à une enquête complémentaire des Amis de la Terre, ces pratiques ont été confirmées. Cependant, celles-ci ne s’avèrent pas illégales en Europe.

Au printemps dernier, le gouvernement, à travers sa feuille de route sur l’économie circulaire, avait annoncé favoriser le recours au recyclage et au réemploi, afin d’établir une véritable lutte contre les déchets.

Un indice de réparabilité des produits devrait ainsi voir le jour au 1erjanvier 2020.

Imposer la réparation au niveau européen

Selon les Amis de la Terre, le géant américain n’applique aucunement le principe de reprise des déchets électriques et électroniques imposé par le Code de l’environnement.

Pire, Amazon n’informerait pas ses clients de la provenance des produits qu’elle revend sur son site. En effet, une part importante des produits vendus vient de vendeurs tiers. Aucune distinction n’est effectuée entre les produits vendus pour autrui et en nom propre.

Ainsi, « en cas de défectuosité d’un produit acheté en vente directe, Amazon.fr renvoie le consommateur vers le fabricant, alors que la loi lui impose de prendre en charge la garantie directement », explique l’association.

Pour les Amis de la Terre l’enjeu consiste à faire imposer par le gouvernement « la réparation et la non-destruction des biens par la vente en ligne, au niveau européen ».

Si le recours auprès de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ne fonctionne pas, l’association saisira le procureur de la République.

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