Lorsque j’étais jeune footballeur, je lisais les dernières découvertes scientifiques ou historiques en lisant « le Courrier de l’UNESCO ». Comment les jeunes voient-ils aujourd’hui les questions traitées par l’UNESCO ?
À travers mon engagement et ma Fondation d’éducation contre le racisme et pour l’égalité, j’ai pu travailler à plusieurs reprises avec l’UNESCO. Une formidable institution, un lieu de rencontre et de débats.
Lors de mes nombreuses actions auprès des plus jeunes pour défendre l’égalité et dénoncer les mécanismes de domination, je débats avec ces jeunes garçons et ces jeunes filles qui débordent d’idées, d’énergie.
Pour l’UNESCO, il s’agit de prouver aux jeunes que la culture et le patrimoine ne sont pas un reliquat du passé, mais permettent de s’élever soi-même en créant du lien et en comprenant l’autre.
Bien sûr, l’organisation ne s’est jamais écartée de cette dimension éducative, elle est même au cœur de son action. Mais les nouvelles technologies imposent d’autres façons de transmettre la connaissance. Or, l’UNESCO joue un rôle essentiel pour la préservation du savoir mondial et pour sa diffusion.
Dans quelques jours, les représentants des États membres devront élire le prochain Directeur général de l’organisation – et j’espère que ce sera une nouvelle directrice. J’ai travaillé avec Madame Audrey Azoulay, je connais ses talents et sa personnalité. Je crois profondément qu’elle pourra incarner ce changement de génération, ce renouvellement : elle comprend la complexité du monde contemporain et s’adressera à toutes et à tous.
C’est de l’accès à la Culture dont dépendra le monde de demain, de sa capacité à défendre l’humain avant tout pour préserver notre humanité. L’UNESCO aura davantage un rôle à jouer dans les années à venir. Madame Audrey Azoulay pourrait permettre à l’organisation onusienne de relever ce défi avec ambition et intelligence.
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