Si les entreprises communiquent de plus en plus sur leurs stratégies RSE, la réalité des métiers qui se cachent derrière ces stratégies reste très floue. Pour en savoir plus, le cabinet de recrutement européen Birdeo a confié une étude au sociologue Gilles Hauser.
Les résultats qui ont été publiés dressent le portrait du cadre RSE. C’est la première fois qu’une telle étude est menée, et ses conclusions font état d’une grande diversité : parcours hétéroclites, métiers variés, et pour la majorité des cadres de l’enquête, des intitulés de postes différents. Pour Gilles Hauser, la profession en est encore au stade de l’émergence, ce qui explique qu’il soit impossible de dresser un portrait type.
Quelques points communs émergent tout de même : les cadres RSE sont très diplômes (95% ont un bac +5), ils ont souvent fait un autre métier avant de se spécialiser dans le développement durable par choix. Et si 85% d’entre eux se disent heureux de leur travail, ils remarquent aussi qu’ils sont moins bien rémunérés que les autres cadres, et que les moyens financiers et humains mis à leur disposition demeurent insuffisants. La preuve que le métier doit encore s’imposer au sein de l’entreprise.
Etude complète disponible en ligne.