Le groupe de luxe Hermès a annoncé mardi 4 juin sa volonté d’introduire des critères de RSE pour calculer une partie du salaire de son dirigeant.
La RSE s’invite dans le débat des salaires. Le groupe Hermès à tenu à Paris, le 4 juin dernier, son assemblée générale annuelle au Palais des Congrès. Devant les actionnaires réunis, Axel Dumas, le gérant du groupe Hermès, est notamment revenu sur la nouvelle stratégie salariale liée à son poste.
Le groupe Hermès souhaite introduire des critères de RSE pour calculer une partie des salaires de son PDG. Les critères s’appliqueraient à 10% de la rémunération variable. Ce nouveau mode de calcul sera effectif dès 2020, pour la rémunération liée à l’exercice de 2019. D’après Eric de Seynes, le président du conseil de surveillance d’Hermès, le but est de « soumettre une partie de la rémunération variable à un nouveau critère RSE représentant les engagements du groupe en matière de développement durable. »
Concrètement, Hermès a décidé de prendre en compte trois critères : la consommation d’énergies industrielles en lien avec la croissance de l’activité du groupe ; les actions prises en faveur de l’ancrage territorial d’Hermès en France et dans le monde ; enfin, le troisième critère mettra en lumière les initiatives en faveur de la parité au sein du groupe.
C’est la première fois que le groupe Hermès met en place une telle politique salariale pour son dirigeant. Le groupe de luxe, côté en bourse depuis juin 2018, pourrait servir d’exemple à d’autres grands groupes, également engagés dans des démarches de RSE.
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