L’organisation WWF a récemment publié son rapport Planète Vivante pour 2016. Le rapport dévoile des statistiques alarmantes s’agissant des populations animales en danger sur la planète. L’activité humaine est directement mise en cause.
Entre 1970 et 2012, la population animale de notre planète a diminué de 58%. Le chiffre est énorme et ce n’est pas tellement une surprise. Depuis plusieurs années, l’ONG WWF a pris l’habitude de publier un rapport annuel dans lequel elle tient les comptes des espèces animales qui sont menacées. En moins de cinquante ans, l’activité humaine a ainsi directement affecté des milliers d’espèces animales jusqu’à atteindre un stade dangereux. Car avec la disparition potentielle de ces espèces, c’est l’écosystème qui est aussi en danger.
Pour travailler à ce rapport Planète Vivante, WWF a été épaulée par des scientifiques de la Société Zoologique de Londres. L’étude a porté 3 706 espèces de vertébrés dont les populations sont réparties dans différentes zones de la planète. Le résultat est sans appel puisque partout les populations animales sont menacées. Premières victimes : les populations des espèces sauvages qui diminuent de 67%.
Ce que le rapport met en exergue, c’est que ce déclin des populations animales est l’affaire de tous : états, entreprises, particuliers. L’activité humaine modifie voire détruit les habitats naturels des populations animales, et on retrouve le phénomène partout sur la planète, de différentes manières : surexploitation de la pêche, déforestation pour l’exploitation du bois et/ou le développement de l’agriculture, exploitation des mines, pollution des eaux, pollution de l’air… Le problème est aujourd’hui généralisé et il démontre que les politiques de RSE sont encore loin de suffire.
Laisser un commentaire