C’est l’annonce la plus surprenante de ce début d’année : l’entreprise Philip Morris, bien connue des consommateurs de tabac dans le monde, vient d’annoncer, par la voix de son PDG, sa volonté d’arrêter le commerce de cigarettes dans les années à venir. Aucune date précise n’a été communiquée, mais la firme souhaiterait s’orienter sur la vente de produits alternatifs à la cigarette.
Est-ce le fruit des politiques de santé publique en matière de tabac ? Ou est-ce l’influence des groupes d’investissements qui se détournent désormais des filières à problèmes comme les hydrocarbures et le tabac ? Lorsque Andre Calantzopoulos, le PDG du cigarettier Philip Morris, est intervenu fin janvier, il n’a pas donné beaucoup de précisions sur ses motivations. De quoi surprendre encore plus les marchés. Car Philip Morris est tout simplement le second plus gros vendeur de cigarettes dans le monde : avec plus de 800 milliards de cigarettes vendues, le groupe, propriétaire de 25 marques, est l’un des poids lourds de l’industrie du tabac. Ce retournement de situation est donc suivi de près par tous les observateurs.
Même si Philip Morris n’a pas encore précisé les modalités, l’entreprise souhaite arrêter le commerce du tabac pour développer une offre alternative aux cigarettes, moins dangereuse pour la santé et plus en accord avec les politiques actuelles de santé publique. C’est aussi et surtout un moyen de suivre la nouvelle de tendance du marché, alors que la consommation de cigarettes tend à diminuer dans le monde.
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