Corinne Lepage

  • Publié le: jeudi 5 novembre 2015

Ecologiste convaincue, Corinne Lepage s’est tracé une carrière d’avocate puis de femme politique en choisissant toujours ses combats : pour l’environnement, pour la dignité humaine, pour la sauvegarde des libertés… Autant de sujets qui rythment son parcours et font d’elle l’une des personnalités écologistes les plus importante de la vie politique française.

Avocate de formation, c’est en 1978 que Corinne Lepage rejoint le cabinet d’avocats fondé par Christian Huglo spécialisé en droit de l’environnement. Cette année-là, elle fait ses premières armes sur un dossier sensible : celui de l’Amoco Cadiz, pétrolier échoué au large des côtes bretonnes qui avait causé une marée noire aux conséquences désastreuses pour l’environnement. Le procès va durer une quinzaine d’années avant de se clôturer en faveur des collectivités bretonnes. Un premier succès d’ampleur pour une avocate qui souhaite désormais se spécialiser dans la lutte en faveur de l’environnement. Lutte contre l’installation de centrales nucléaires, affaire du pétrolier Erika, soutien aux victimes de la tempête Xynthia… Corinne Lepage se mobilise sur tous les fronts, et son engagement fait l’objet d’une récompense en 2011 lorsqu’elle remporte le prix European Women Business Law Award dans la catégorie du droit de l’environnement.

Au fil des années, l’engagement de Corinne Lepage s’oriente d’avantage sur le terrain politique, au point d’accepter un poste au gouvernement d’Alain Juppé en 1995 où elle devient ministre de l’environnement. A ce poste, elle gère le dossier délicat du réacteur Superphénix, et elle connaît aussi plusieurs succès en faisant notamment voter la loi Laure sur la qualité de l’air en 1996 : il devient obligatoire de surveiller la qualité de l’air sur le territoire français et de mettre en place des mesures de prévention en cas de pic (limitation de vitesse, limitation de la circulation…).

Après avoir quitté le gouvernement, Corinne Lepage reste en politique et elle fonde le parti écologiste CAP 21 en 2000 et en devient la présidente. Elle se présente à l’élection présidentielle de 2002, voulant proposer une alternative écologiste aux français, mais elle se fait devancer par le candidat des Verts, Noël Mamère, qui recueille plus de voix qu’elle.

Elle est élue au Parlement Européen en 2009 et continue de prendre une part active dans le début politique sur tous les sujets environnementaux. A l’approche de la COP 21, le président François Hollande l’a chargée de diriger un groupe de travail pour rédiger une Déclaration des droits de l’Humanité. Le texte, rendu au Président, a vocation a être signé par tous les chefs d’états présents au sommet de Paris pour le climat.

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