Les marchés de la mode enfantine et du jouet se mettent à l’économie circulaire

  • Publié le: mardi 3 juillet 2018

Pour faire face aux mastodontes que sont Ebay et Leboncoin, ces marchés ont du réagir et proposer une offre de « recyclage » des vêtements pour enfants et jouets. C’est ainsi que Ïdtroc est né.

Revendre ses produits de seconde main, est-elle une nouvelle manière pour les enseignes spécialisées d’améliorer l’expérience client ? A priori, oui !
Depuis deux ans, le spécialiste de l’enfant ÏDKids, qui regroupe les enseignes Jacadi, Oxybul Éveil et Jeux, Obaïbi et Okaïdi) a lancé la campagne Ïdtroc. Le principe : au travers d’un dépôt-vente, les clients ramènent gratuitement les produits estampillés du groupe dont ils ne se servent plus. Une fois les produits vendus, ils obtiennent des bons d’achat à dépenser au sein des enseignes ÏDKids. Les invendus sont proposés (avec accord du client) à des associations.

Sensibiliser à l’économie circulaire

Pour cette communauté de marques, Ïdtroc représente « une opération très emblématique » qui a été imaginée « pour sensibiliser nos clients à l’économie circulaire, mais aussi pour répondre à la montée en puissance des courants de consommation alternative portée par eBay ou Leboncoin. Et puis les comportements de consommation se modifient avec les ‘conso-acteurs’ pour qui le pouvoir d’achat est un pouvoir qui doit être bien utilisé », précise Isabelle Pollet, responsable de la communication externe chez ÏDKids.

Mais cette communauté n’est pas la seule. Petit Bateau et Cyrillus proposent une offre de seconde main exclusivement en vente en ligne. Ce canal de distribution a été préféré car à l’heure actuelle 40% des transactions de l’occasion se font par ce biais. Il est aussi plus aisé pour les consommateurs de faire la distinction entre les collections actuelles et les anciennes. La plateforme met en relation directeur le vendeur et l’acheteur.

Mettre en avant une consommation durable et raisonnée

Le hashtag Cyrillus est très souvent utilisé sur les réseaux sociaux quand il est associé au vide-dressing. Pour la marque, cela démontre de la qualité de leurs collections, qui perdure pour plusieurs enfants.
D’autre initiatives ont été lancées dans l’optique de promouvoir une consommation durable et raisonnée. On pense notamment aux offres de locations de vêtements qui se multiplient dans l’hexagone. Ces dernières reposent sur une formule d’abonnement. Les parents reçoivent des produits, qu’ils gardent autant qu’ils veulent et paient s’ils décident de les acheter.

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