L’APHP teste la distribution de plats non consommés pour venir en aide aux plus démunis

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Le 17 septembre dernier, l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris a lancé sa campagne de distribution de plats non consommés. ...

Le 17 septembre dernier, l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris a lancé sa campagne de distribution de plats non consommés. Cette démarche en test jusqu’au 14 décembre devrait permettre de lutter contre le gaspillage alimentaire.

Cela fait maintenant plusieurs semaines que les plats non consommés issus des hôpitaux de la Pitié Salpêtrière et de Cochin sont redistribués grâce aux Restos du cœur et à l’association Entraide auprès des sans-abris de la capitale.

Ce projet a été pensé en 2016 et subira un test de 3 mois. Son aboutissement a été le fruit d’une longue préparation et de travaux de réflexions réalisés avec le soutien d’Eqosphère, une start-up spécialisée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Pour la jeune entreprise, il était essentiel de sensibiliser et former le personnel de l’hôpital au gaspillage alimentaire en amont afin de le limiter. Un audit réalisé en 2017 a mis en exergue le nombre d’excédents au sein des deux établissements tests.

Suite à cela, une phase de « pré-test » a été menée en juin 2018 afin de recenser le nombre de plats non consommés quotidiennement. Sur les 130 éléments répertoriés, il a fallu s’assurer de la capacité de stockage et d’absorption des produits par les associations.

Au sein le Pitié-Salpêtrière, plus grand hôpital de France, 850 plats ont été distribués aux associations en 16 jours de collecte. Quand on sait que l’établissement cuisine entre 5000 et 7500 plats par jour, il n’y a que peu de plats non entamés. La cuisine tente désormais d’être la plus attractive possible afin de limiter le gaspillage.

Même si les Restos du cœur voient arriver les caisses de denrées d’un très bon œil, ils déplorent que les aliments qui les constituent ne représentent majoritairement que des accompagnements, auxquels l’association doit ajouter d’autres produits pour constituer un repas complet.

La période de test devrait permettre d’établir quels sont les aliments qui ont une durée de vie plus longue. Le groupe AP-HP espère qu’à l’issue de la phase de test, l’expérience sera étendue à l’ensemble des hôpitaux du groupe.

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